Un agent de la patrouille frontalière a agressé un citoyen dans sa propre maison. La décision de la Cour suprême permet à l'agent de s'en aller.

Un agent de la patrouille frontalière a agressé un citoyen dans sa propre maison. La décision de la Cour suprême permet à l'agent de s'en aller.

Secteur de Yuma, Arizona / États-Unis - 8 septembre 2017 : un journaliste interviewe des agents des douanes et de la protection des frontières le long de la frontière américano-mexicaine. 8740 (Shutterstock)

Par le personnel du Conseil américain de l'immigration, Immigration Impact

La Cour suprême a rendu mercredi une décision interdisant une action en justice contre un agent de la US Border Patrol pour avoir pénétré dans la propriété d'un citoyen américain sans mandat et l'avoir agressé. Le jugement en Egbert c. Boule encourage les agents de la patrouille frontalière à agir sans conséquence, même si leurs actions peuvent violer la Constitution.

M. Boule était propriétaire d'un gîte touristique près de la frontière canado-américaine. Selon le procès, en 2014, l'agent de la patrouille frontalière Egbert est entré dans la propriété pour interroger l'un des invités internationaux de M. Boule. Lorsque M. Boule a demandé à l'agent Egbert de partir, l'agent Egbert a jeté M. Boule au sol.

Après que M. Boule a déposé une plainte auprès de Border Patrol pour son usage excessif de la force, l'agent Egbert aurait riposté en lançant des enquêtes sur les affaires de M. Boule.

Les résultats de l'enquête de la patrouille frontalière sur l'incident de 2014 ont montré que l'agent Egbert "avait fait preuve d'un manque d'intégrité". Même si la patrouille frontalière a conclu que l'agent Egbert avait agi de manière inappropriée, M. Boule n'était pas admissible à recevoir de lui des dommages-intérêts pécuniaires.

Pour cette raison, après avoir poursuivi d'autres options juridiques, M. Boule a déposé une poursuite en s'appuyant sur une affaire de la Cour suprême de 1971 appelée Bivens c.Six agents nommés inconnus du Bureau fédéral des stupéfiants.

Le Congrès n'a jamais adopté de loi permettant aux gens de poursuivre des agents fédéraux pour de l'argent pour violation de la Constitution. Cependant, un procès réussi basé sur le Bivens permet à un individu de tenir un fonctionnaire du gouvernement fédéral responsable de la violation de ses droits constitutionnels et de percevoir des dommages-intérêts pour le préjudice qu'il a subi. Il vise également à décourager les agents d'enfreindre la loi à l'avenir.

Dans cette affaire, M. Boule a fait valoir que l'agent Egbert avait violé ses droits aux premier et quatrième amendements.

Dans son avis, la Cour suprême a statué que M. Boule ne pouvait faire valoir ni l'un ni l'autre de ses Bivens' réclamations contre l'agent Egbert. En ce qui concerne la réclamation du quatrième amendement, le tribunal a statué contre M. Boule après avoir conclu que le Congrès devrait décider si des actions en dommages-intérêts étaient appropriées.

Les juges sont arrivés à cette conclusion en répondant à une question centrale : « s'il y a tous raison rationnelle (même une) de penser que Congrès est mieux adapté pour "peser les coûts et les avantages d'autoriser une action en dommages-intérêts".

Selon la Cour, un procès contre un agent de la patrouille frontalière implique nécessairement des préoccupations de sécurité nationale. Pour cette raison, seul le Congrès pouvait autoriser un tel procès. La Cour est parvenue à cette conclusion même si cette affaire impliquait un officier subalterne engagé dans des activités courantes d'application de la loi contre un citoyen américain sur le sol américain sur sa propre propriété.

La Cour a également constaté une Bivens recours inapproprié parce que la US Border Patrol a un processus de règlement des griefs. La Cour a déclaré qu'il importait peu que ce processus n'accorde pas de dommages-intérêts à M. Boule, qu'il ne pouvait pas faire l'objet d'un appel ou, comme le souligne la dissidence, qu'il n'offre «aucune protection significative des intérêts constitutionnels en jeu».

Enfin, la Cour a refusé de prolonger une Bivens remédier à la demande de représailles du premier amendement de M. Boule, déclarant qu'elle pourrait considérablement étendre les litiges contre les agents fédéraux.

La décision de la Cour suprême rend vraisemblablement pratiquement impossible l'introduction d'un Bivens action contre les agents de la patrouille frontalière à l'avenir. Cela supprime un outil important pour tenir cette agence – connue pour ses abus et ses fautes – responsable. Et la patrouille frontalière s'est montrée peu disposée à se contrôler elle-même. Selon une étude, plus 95% des actions disciplinaires résultant de réclamations n'entraînent aucune conséquence à l'encontre de l'agent. En se prononçant contre un Bivens action, la Cour laisse des individus comme M. Boule sans aucune option pour demander des dommages-intérêts pour les violations à leur encontre.

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