Sur les projets de Trump concernant l'expansion des camps de détention, les expulsions massives, la construction de murs frontaliers, les interdictions d'entrée discriminatoires, les contrôles idéologiques, la suppression du droit de naissance, la suspension du programme américain d'admission des réfugiés, et plus encore, Vignarajah dit: «Cet agenda semble tout droit sorti du manuel du dictateur, où la procédure régulière et la décence commune ne sont qu'une note de bas de page. Leurs projets contourneraient le Congrès, car la campagne Trump sait qu'il n'y a pas de soutien populaire pour le type de répression autoritaire qu'ils ont mis en place.» Vignarajah a également souligné l’impact qu’un tel programme aurait à la fois sur ceux qui recherchent la sécurité ainsi que sur le grand public américain : « Ce serait absolument dévastateur. Nous parlons de personnes qui fuient pour sauver leur vie. Des parents qui font ce qu’il faut – et ce que n’importe quel être humain ferait – pour protéger leurs enfants. Mais les conséquences ne se limiteraient pas aux immigrés, car il s'agit d'une recette restrictionniste pour faire sombrer l'économie dans son ensemble.» Enfin, Vignarajah a partagé son point de vue sur la manière dont l’administration Biden peut se différencier en termes de messages en matière de politique d’immigration : « Dans la pratique, ce à quoi nous assistons, malheureusement, découle d’une peur politique. Et c’est là que l’administration Biden doit établir un contraste saisissant : l’histoire de deux visions. […] Nous devons assister à un changement. Au lieu d’adopter des politiques comme le Titre 42, au lieu de penser aux interdictions d’asile et de négocier sur ce type de conditions, nous avons besoin d’une véritable stratégie pour expliquer pourquoi l’immigration est importante. |