Est-ce naturel ? Une étude sur l'orientation vers le même sexe révèle des marqueurs de personnalité dans l'ADN

Est-ce naturel ? Une étude sur l'orientation vers le même sexe révèle des marqueurs de personnalité dans l'ADN

By Léa Bennette

Imaginez un monde où la science rencontre l’amour – c’est exactement ce que les chercheurs ont fait dans une étude révolutionnaire sur la génétique de l’attirance envers le même sexe. Dans une étude d'association pangénomique de 2019 trouvée ici, (https://www.science.org/doi/10.1126/science.aat7693), les chercheurs ont mené une étude à grande échelle impliquant une recherche de données à grande échelle sur des personnes du Royaume-Uni et des États-Unis, qui s'apparente à une chasse au trésor sur les secrets de l'amour et des relations.

Saviez-vous qu'environ 2 à 10 % des personnes dans différents endroits admettent avoir une relation homosexuelle ? Des études antérieures faisaient allusion à une influence génétique sur le comportement homosexuel, mais les dernières recherches, utilisant des ensembles de données à grande échelle, visaient à identifier des variantes génétiques spécifiques associées à ces préférences. Il s’agit d’une pièce fascinante du puzzle, et les scientifiques se demandent depuis longtemps s’il existe un aspect génétique. Nos héros en blouse blanche ont plongé dans d’énormes ensembles de données pour déterminer s’il existe des gènes spécifiques liés à l’attirance envers le même sexe, et bon sang, ont-ils trouvé des choses intéressantes.

Imaginez ceci : des chercheurs ont passé au crible les données génétiques de près d’un demi-million d’individus et ont découvert cinq zones spécifiques de notre ADN (ils les appellent « loci ») qui sont comme de petits marqueurs d’attirance envers le même sexe. Ces marqueurs faisaient allusion à des liens tels que le fonctionnement de nos hormones et même notre odorat ! Bien que tous les marqueurs ne soient pas un coup de circuit dans chaque échantillon, l’étude a révélé qu’un certain nombre de facteurs génétiques jouent un rôle dans la détermination de qui nous aimons.

Alors, quelle part de notre vie amoureuse est inscrite dans nos gènes ? Il s’avère que c’est entre 8 et 25 %. Ces influences génétiques ne concernent pas seulement les hommes ou les femmes ; c’est un peu une affaire de famille. Il existe des liens avec d’autres traits amusants, comme le fait de prendre des risques ou d’avoir une personnalité aventureuse.

Oubliez ces balances à l’ancienne qui tentent de catégoriser l’amour avec précision. Cette étude a bouleversé les choses, suggérant que l’amour ressemble davantage à un kaléidoscope coloré et fou de facteurs génétiques. 

Au lieu de cela, les résultats suggèrent que le comportement sexuel entre personnes de même sexe est influencé par une multitude de facteurs génétiques, remettant en question la validité des classifications simplistes. Cela remet en question l’idée selon laquelle nos préférences peuvent être clairement alignées sur une échelle. Il semble que l’amour soit aussi unique que chacun de nous.

En un mot, cette étude nous a montré que l’amour est une aventure folle influencée non pas par un ou deux gènes, mais par tout un tas d’entre eux. Même si les chercheurs reconnaissent qu’il reste encore beaucoup à apprendre, ils sont enthousiasmés par le voyage qui les attend. L’avenir s’annonce passionnant et qui sait quelles découvertes impressionnantes nous attendent alors que nous continuons à explorer la magie de la connexion humaine.

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