DACA dix ans plus tard

DACA dix ans plus tard

Par JR Holguin, Exclusif au Journal

Ce 15 juin, cela fera dix ans que le président de l'époque, Barack Obama, a tenu une conférence de presse dans la roseraie de la Maison Blanche pour annoncer l'initiative d'action différée pour les arrivées d'enfants (DACA). Le DACA protège les enfants amenés illégalement aux États-Unis contre l'expulsion et leur donne une autorisation de travail.

« Ce sont des jeunes qui étudient dans nos écoles ; ils jouent dans nos quartiers; ils sont amis avec nos enfants. Ils prêtent allégeance à notre drapeau », a déclaré Obama dans un discours en juin 2012. « Ils sont américains dans leur cœur, dans leur esprit, à tous égards sauf un : sur le papier.

Obama a précisé que c'était temporaire et que le Congrès devait adopter la loi DREAM (Development, Relief, and Education for Alien Minors) parce que "ces enfants méritent de planifier leur vie par tranches de plus de deux ans".

Mais une décennie plus tard, depuis ce discours, beaucoup de choses n'ont pas encore changé pour les DREAMers.

La loi DREAM protégerait les enfants appelés DREAMers de la déportation et leur donnerait une voie vers la citoyenneté. Depuis son introduction en 2001 par le Congrès, la loi DREAM a eu jusqu'à onze itérations, et toutes n'ont pas réussi à recueillir les votes nécessaires pour passer.

Pendant tout ce temps, les plus de 800,000 26 bénéficiaires du DACA, âgés en moyenne de 9.4 ans, contribuent chaque année XNUMX milliards de dollars en impôts. Posséder et payer des hypothèques résidentielles. Ils ont obtenu leur diplôme d'études secondaires et poursuivi des études supérieures à l'université. De nombreux DREAMers ont obtenu des emplois bénéfiques et essentiels pour le pays. Les DREAMers dans la main-d'œuvre comprennent des travailleurs de la santé, des éducateurs et des milliers de personnes travaillant dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Malgré leur énorme contribution à ce pays, les RÊVEURS continuent de n'être que cela, des rêveurs.

Les choses ont empiré pour les DREAMers lorsque Donald Trump était président. L'administration Trump a tenté de mettre fin au DACA, mais sans succès. L'administration prévoyait de bloquer toute nouvelle demande de DACA, mais a été confrontée à des poursuites fédérales par des bénéficiaires de DACA et d'autres qui ont contesté la légalité de l'abrogation.

La Cour suprême des États-Unis a statué que le Département de la sécurité intérieure (DHS) n'avait pas fourni de raisons adéquates ni suivi les processus appropriés pour annuler la politique. Peu de temps après cette décision, Chad Wolf, alors secrétaire par intérim du DHS, a publié un mémorandum dans lequel il annonçait des changements immédiats à la politique du DACA tout en envisageant son avenir. Les changements importants comprenaient "aucune nouvelle demande initiale de DACA ne devrait être acceptée" et "les renouvellements d'action différée et l'autorisation de travail qui l'accompagne devraient être accordés pour des périodes d'un an, plutôt que de deux ans".

Quelques années plus tard, un tribunal de district fédéral a retiré le mémorandum Wolf et a ordonné au DHS de rétablir la politique originale du DACA.

Lors de son premier jour de mandat, le 20 janvier 2021, le président Biden a adressé un mémorandum au secrétaire du DHS et au procureur général des États-Unis pour «prendre toutes les mesures qu'il juge appropriées, conformément à la loi applicable, pour préserver et fortifier le DACA».

Puis, en juillet de la même année, le juge du tribunal de district Andrew Hanen du district sud du Texas a déclaré que le DACA était illégal et "créé en violation de la loi". Annulant la commande de Bidens, il a empêché le gouvernement d'accepter de nouvelles candidatures au programme. Pourtant, les immigrants actuellement protégés par le programme conservent leur statut et peuvent continuer à renouveler pendant que le dossier passe par le processus d'appel.

En juillet, la Cour d'appel du 5e circuit examinera le procès du Texas contestant le DACA, et l'administration Biden tentera de sauver le programme et ses destinataires.

Il est décourageant de constater que malgré les résultats éprouvés et éprouvés du DACA sur ce pays, les DREAMers vivent toujours dans l'incertitude et n'ont pas de voie claire vers la citoyenneté. Cela fait dix ans qu'Obama et son administration ont pris des mesures pour « lever l'ombre de l'expulsion de ces jeunes ». Ce pays ne peut pas laisser passer une autre décennie alors que les rêveurs donnent et n'obtiennent rien en retour. Le Congrès doit agir maintenant.

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